Alors que les recherches se sont historiquement concentrées sur les systèmes formels de taxation et sur les taxes aux usagers, il y a une accumulation de preuves montrant l’importance de la fiscalité « informelle » pour le contribuable moyen dans la majeure partie de l’Afrique. Bien qu’ils se trouvent en dehors des lois statutaires, les paiements « semblables aux taxes » – qui incluent les taxes aux usagers, les contributions informelles aux projets de développement locaux, et les paiements informels aux agents de l’État et aux acteurs non-étatiques – imposent un fardeau significatif sur beaucoup de contribuables, tout en jouant un rôle critique dans le financement de biens publics et de services locaux, et dans l’instauration d’une gouvernance locale élargie. Nos recherches visent à dresser une carte de l’ampleur, de la composition et des expériences de ces paiements, et afin de comprendre leurs implications sur les moyens de subsistance, la décentralisation fiscale, les prestations de services et sur une gouvernance locale et une reforme plus larges.