DIGITAX vise à générer des connaissances et des preuves afin de conseiller et d’aider les gouvernements et les autres parties prenantes à relever les défis et à tirer parti des opportunités à l’interface de :
– les services financiers numériques
– les identités numériques, et
– la fiscalité.
DIGITAX fournit des conseils et un soutien basés sur des recherches solides, pertinentes et de pointe sur la taxation de l’argent mobile et d’autres services financiers numériques, ainsi que sur la numérisation des systèmes fiscaux dans les pays à faible revenu, avec un accent particulier sur l’Afrique.
DIGITAX est financé par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Dr Philip Mader est le principal chef du programme DIGITAX et le responsable de la recherche pour la Composante 1. Il jouit de plus de 14 ans d’expérience dans le domaine de la recherche et du conseil en développement international. Ses recherches portent sur l’économie politique, la finance et le développement, l’emploi des jeunes, la financiarisation, l’inclusion financière et, plus largement, les interventions axées sur le marché dans le développement. Il a dirigé des évaluations d’impact de l’inclusion financière et des groupes de solidarité pour des bailleurs de fonds européens et internationaux.
Ses recherches antérieures, qui portaient sur la microfinance et ses liens avec la pauvreté et les marchés financiers, ont été récompensées par deux grands prix de doctorat. Il a de l’expérience en matière de recherche et de conseil en Inde et en Afrique subsaharienne et a été invité à faire des présentations lors d’événements universitaires et professionnels sur tous les continents.
Dr Fabrizio Santoro est basé à l’Institute of Development Studies, où il travaille en tant que post-doctorant sur des études empiriques sur la conformité fiscale au Rwanda, en Eswatini et en Ouganda, ainsi que sur la fiscalité informelle en Somalie. Is est le chercheur principal pour le deuxieme composant du programme DIGITAX. Les principaux intérêts de recherche de Fabrizio concernent la gouvernance, les finances publiques et la fiscalité, avec un intérêt particulier pour les méthodologies d’évaluation d’impact et l’analyse quantitative. Titulaire d’un MSc en sciences économiques et sociales de l’université Bocconi (Milan), Fabrizio a obtenu son doctorat en économie à l’université du Sussex. Il a également travaillé en tant qu’associé de recherche à Innovations for Poverty Action au Myanmar pendant un an et demi avant de rejoindre l’ICTD.
Rebecca est la responsable du programme DIGITAX, assurant la coordination et la supervision globales de toutes les activités de DIGITAX. Sa carrière pluridisciplinaire de plus de 10 ans dans le domaine du développement international a porté sur le rapprochement entre le développement du secteur privé (secteur financier et création d’emplois) et le développement social (égalité des sexes, autonomisation des jeunes, lutte contre le racisme et décolonisation). Parallèlement à son travail avec DIGITAX, Rebecca est également consultante sur des questions liées au pouvoir, aux privilèges et au croisement du racisme et du sexisme dans le secteur du développement international.
Elle possède une expérience internationale considérable dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, où elle a occupé des postes de consultante, de gestionnaire de programmes, de chercheuse et d’analyste. Elle a précédemment travaillé avec divers donateurs et organisations de mise en œuvre, notamment l’Union européenne, le Fonds d’équipement des Nations unies (FENU), l’Institut de la Banque asiatique de développement (ADBI), le Réseau inter-agences d’éducation en situation d’urgence (INEE) et Plan International.
Njeri Okono est titulaire d’un Master en communication, d’un diplôme de troisième cycle en journalisme et d’une licence en éducation. Elle a dirigé et géré des communications d’entreprise au niveau international dans diverses organisations à but non lucratif et intergouvernementales dans le monde tropical. Elle a notamment formulé et mis en œuvre des stratégies de communication, de plaidoyer et d’engagement pour des entités travaillant dans les domaines de la recherche, du développement, de l’engagement civique et des partenariats public-privé. Njeri est responsable communications stratégiques et engagement du programme DIGITAX de l’ICTD.
Christopher Wales est consultant à l’ICTD, travaillant comme conseiller principal en recherche pour le programme DIGITAX. Il a travaillé avec les Premiers ministres et les ministres des Finances de nombreux pays sur la politique économique et fiscale, les institutions fiscales, l’administration des revenus, les questions relatives au marché du travail et la politique des pensions. Il a été membre du Conseil des conseillers économiques du gouvernement britannique (1997-2003), et a dirigé l’équipe mondiale chargée de la fiscalité et de la gouvernance chez PwC (2012-16). Par ailleurs, il a été associé du cabinet comptable Arthur Andersen (1990-97), directeur général chez Goldman Sachs, puis directeur général d’une compagnie d’assurance-vie. Chris est actuellement président du conseil d’administration du Rwanda Social Security Board, membre du conseil de l’Institute for Fiscal Studies et membre du conseil consultatif du Oxford University Centre for Business Taxation, qu’il a contribué à fonder. Il a beaucoup travaillé avec des groupes de réflexion et la société civile. Chris est titulaire d’un Master en histoire et d’un doctorat en histoire médiévale, tous deux obtenus à l’université de Cambridge.
Rhea Millward-Thompson est titulaire d’une licence en politiques et sociologie. Pendant ses études, elle développa un intérêt pour les relations internationales et le développement. Elle travaille maintenant à l’Institute of Development Studies où elle est agent de support aux projets avec l’ICTD. Elle est responsable du support général et administratif de l’équipe en gérant les déplacements, les évènements et les informations internes.
Awa est une économiste dont les travaux portent sur les finances publiques dans les pays en développement et en transition. Elle s’intéresse particulièrement aux questions fiscales dans les pays en développement. Awa a rejoint l’équipe DIGITAX de l’IDS pour travailler sur l’évaluation de l’impact des taxes sur les services financiers numériques et l’approche de la conception d’une taxation efficace.
Elle est titulaire d’un doctorat de l’Université Clermont Auvergne en France, et de l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), un groupe de réflexion basé au Sénégal. Ses recherches ont porté sur la fiscalité du secteur primaire dans les pays en développement, en particulier l’agriculture et les industries extractives au Sénégal. Dans sa thèse, Awa a travaillé sur les modèles de partage de la rente pétrolière, le lien entre les exonérations fiscales de la TVA et l’agriculture, la taxation des importations et ses effets sur la compétitivité, et le lien entre les recettes fiscales provenant des ressources naturelles et la productivité agricole en Afrique subsaharienne. À la suite de sa thèse, elle a coordonné deux projets sur les effets du Covid-19 au Sénégal et l’évaluation des mesures de protection sociale pour les populations vulnérables.
Adrienne Lees est chargée de recherche et travaille principalement sur des projets concernant l’administration fiscale et l’investissement, les attitudes fiscales, et sur le programme DIGITAX. Ses recherches portent sur la fiscalité, les finances publiques et le développement économique, notamment en Afrique subsaharienne. Elle a récemment terminé une mission de recherche au sein de l’Overseas Development Institute au département de la politique fiscale du ministère des finances, de la planification et du développement économique en Ouganda. Adrienne est titulaire d’un MSc en économie du développement de l’Université d’Oxford et poursuit son doctorat en économie à l’Université du Sussex.
Celeste Scarpini a récemment terminé ses études de troisième cycle à l’université du Sussex, où elle a obtenu un Master en économie du développement. Avant cela, elle a obtenu une licence en développement économique et coopération internationale, en étudiant entre l’université de Florence et l’université de Reading. Tout au long de ses études, elle s’est consacrée à la compréhension des grands défis du développement, tels que la pauvreté et l’inégalité, et des politiques visant à les réduire. Ses recherches portent sur les politiques du marché du travail, la fiscalité et les instruments d’assurance sociale, l’assistance sociale et l’inclusion financière dans les pays en développement. Avant de rejoindre l’IDS, Celeste a travaillé comme assistante de recherche au département d’économie de l’Université du Sussex et comme stagiaire en recherche économique au Bureau régional du PNUD pour l’Afrique (RBA).
Mary Abounabhan est titulaire d’un Master en mondialisation, commerce et développement de l’Institute of Development Studies (IDS). Ses recherches portent sur l’économie morale de la taxation des médias sociaux au Liban. Son passage à l’IDS et son expérience du secteur privé dans les PME l’ont incitée à poursuivre ses recherches sur la fiscalité en tant que chargée de recherche au sein du programme DIGITAX. Elle a participé à des recherches sur le commerce inclusif, les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Inde, et les taxes affectées à l’enrichissement des aliments.
Moyo Arewa est basé à la Munk School of Global Affairs & Public Policy à Toronto. Il est chargé de la gestion et de la mise en œuvre des programmes de recherche et de renforcement des capacités de l’ICTD, ainsi que de l’avancement de plusieurs programmes, notamment l’initiative africaine sur la taxe foncière, un nouveau programme sur la fiscalité et la numérisation, et un engagement accru avec les organisations de la société civile. Avant de rejoindre la Munk School of Global Affairs and Public Policy, il était responsable de l’élaboration des politiques auprès de la ville de Toronto. Moyo est titulaire d’un Master en Affaires Globales de la Munk School of Global Affairs and Public Policy à l’Université de Toronto.
Hannelore Niesten est consultante à l’ICTD, travaillant comme chargée de recherche pour le programme DIGITAX. Ses recherches portent sur les questions fiscales en rapport avec le développement économique. Hannelore a rejoint l’équipe Digitax de l’IDS pour travailler sur une évaluation fiscale comparative des services financiers numériques dans neuf pays subsahariens.
Avant cela, Hannelore a travaillé avec plusieurs unités de la Banque mondiale sur des projets juridiques et fiscaux (Pauvreté et équité, Gouvernance, Développement numérique, Subnational Doing Business, et Femmes, affaires et droit). Elle a travaillé pendant plusieurs années dans un cabinet d’avocats basé à Bruxelles et a été boursière Fulbright à la Georgetown Law School et à l’université de Floride, où elle s’est spécialisée dans le droit fiscal. Hannelore est titulaire d’un doctorat en droit de l’université de Maastricht et de l’université de Hasselt (double diplôme), d’un LLM en droit des affaires et des finances de l’université George Washington, d’une maîtrise avancée en droit fiscal et en droit notarial de l’université catholique de Louvain, et d’un Master en mondialisation et droit, et en droit européen de l’université de Maastricht. Hannelore parle le néerlandais, l’anglais et le français.
Dr Marco Carreras est économiste de formation, intervenant dans le domaine de l’économie du développement, avec un accent particulier sur les banques de développement, l’économie agricole, l’énergie et la fiscalité des entreprises. Il est titulaire d’une bourse postdoctorale et travaille au sein de l’équipe DIGITAX du CIDC.
Ses recherches actuelles portent sur le rôle des banques de développement dans la croissance et le développement, les modèles de genre dans l’entrepreneuriat et les moyens de subsistance, ainsi que les moteurs de la commercialisation agricole. Marco est titulaire d’un doctorat en science, technologie et innovation (ST&I) de l’Unité de recherche sur la politique scientifique (SPRU) de l’Université du Sussex et de deux Masters, l’un en économie de l’université de Bologne et l’autre en économie du développement de l’Université du Sussex. Il enseigne l’économétrie, les méthodes statistiques et l’économie du développement à l’Université du Sussex et à l’IDS. Ses travaux antérieurs comprennent des projets financés par des organisations telles que le DFID, l’ESRC, l’UNU-WIDER et le PNUD, entre autres.
Marco possède des compétences qualitatives et quantitatives et ses travaux ont été publiés dans des revues dont les articles sont évalués par des pairs, sous forme de documents de travail et de rapports politiques. Il s’intéresse particulièrement à l’Inde, à l’Afrique et à l’Amérique latine.
Kelbesa Megersa est titulaire d’un doctorat en économie appliquée. Il s’intéresse à de nombreux domaines de recherche relatifs au développement, en particulier au financement du développement, à la fiscalité et au développement du secteur privé dans les pays en développement. Kelbesa est chercheur à l’Institute of Development Studies depuis 2019. Avant cela, Kelbesa a travaillé comme chercheur doctoral et post-doctoral rattaché au Belgian Policy Research Group on Financing for Development de l’Université de Namur. Kelbesa possède plusieurs années d’expérience en matière de recherche politique et de conseil. Il a fourni un soutien politique fondé sur la recherche au ministère du Développement de la Belgique, au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement et, auparavant, au ministère du Développement international du Royaume-Uni, entre autres.