Ces dernières années, les décideurs politiques et les donateurs se sont de plus en plus intéressés à l’utilisation des campagnes d’enregistrement de masse comme outil permettant d’élargir les filets fiscaux des pays à faible revenu. Si l’enregistrement des contribuables est une pratique courante – et même nécessaire – pour les autorités fiscales, ces campagnes de masse visent à en accélérer le processus. Elles procèdent généralement par le biais de vastes campagnes de porte-à-porte ou en exploitant les données de tiers, telles que celles des autorités nationales d’identification ou des fournisseurs de services publics. Bien que l’utilisation de données provenant de tiers soit fondamentale pour une bonne administration fiscale, nous soutenons que leur utilisation à des fins d’enregistrement fiscal de masse conduit souvent à des déceptions, tant en termes de génération de recettes que de relations avec les contribuables.
Dr Max Gallien est chercheur à l'ICTD. Ses recherches sont principalement axées sur la politique des économies informelles et illégales, l'économie politique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord et les politiques de développement. Il a obtenu son doctorat à la London School of Economics. Max co-dirige avec Vanessa le programme sur la fiscalité informelle, ainsi que le programme de renforcement des capacités de l'ICTD.
La fiscalité, les finances publiques et l’évaluation des politiques gouvernementales dans les pays à faible revenu sont les intérêts de recherches principaux du Dr Giulia Mascagni. Economiste de formation, titulaire d’un doctorat de l’université du Sussex (Département des sciences économiques), Giulia est chercheur associée au pôle de gouvernance à l’institut d’Etudes de Développement, au Royaume Uni, et directrice adjointe de recherches pour l’ICTD.
Mick Moore est professeur à l'Institute of Development Studies et directeur fondateur du Centre international pour la fiscalité et le développement. Économiste politique, il s'intéresse principalement aux dimensions nationales et internationales de la bonne et de la mauvaise gouvernance dans les pays pauvres, et plus particulièrement à la fiscalité en Asie et en Afrique.
Dr Giovanni Occhiali est économiste du développement. Il est basé à l'Institut d'études du développement (IDS), où il travaille sur un certain nombre de projets liés à l'administration et à la conformité fiscales, à la fiscalité et à la gouvernance, et codirige le programme de renforcement des capacités de l'ICTD avec le Dr Max Gallien. Ses recherches portent sur l'Afrique subsaharienne et, en dehors du domaine de la fiscalité, il s'intéresse principalement à l'économie de l'énergie et aux politiques industrielles. Il est titulaire d'un doctorat de l'université de Birmingham. Avant de rejoindre l'ICTD, il a été chercheur à la Fondazione Eni Enrico Mattei et chercheur à l'Overseas Development Institute auprès de l'Autorité Nationale du Revenu au Sierra Leone.
Dr Wilson Prichard est professeur à l’Université de Toronto et Président de l'Initiative pour les revenus des gouvernements locaux. Son travail est focalisé sur l’économie politique de la réforme fiscale et sur les liens entre la fiscalité, la gouvernance et le développement, tout particulièrement en Afrique.
Dr Fabrizio Santoro est basé à l’Institute of Development Studies, où il travaille en tant que chargé de recherche des études empiriques sur la conformité fiscale au Rwanda, en Eswatini et en Ouganda, ainsi que sur la fiscalité informelle en Somalie. Is est le chercheur principal pour le deuxieme composant du programme DIGITAX de l'ICTD.
Dr Vanessa van den Boogaard est docteur en sciences politiques à l’Université de Toronto. Son doctorat traitait du sujet de la fiscalité informelle et les relations entre l’État et la société en Sierra Leone et en République démocratique du Congo. Elle continue de poursuivre des recherches sur ces sujets en République démocratique du Congo et en Somalie. Vanessa dirige le nouveau programme de l’ICTD sur l’engagement de la société civile dans la réforme fiscale et co-dirige également le programme de recherche sur la fiscalité informelle.
Citation: Gallien, M. et al. (2023) Pourquoi les campagnes d’enregistrement fiscal de masse ne fonctionnent-elles pas ?, ICTD Bulletin politique Numéro 2, Brighton: Institute of Development Studies, DOI: 10.19088/ICTD.2023.032
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