Résumé des Recherches 41
Dans la théorie des finances publiques, la taxe foncière apparait comme une taxe locale idéale. Mais elle s’avère être également une taxe « gourmande en données », ce qui la rend difficile et couteuse à administrer correctement – particulièrement au niveau du gouvernement local où les moyens, les compétences et les ressources font souvent défaut. Etant donné cet important besoin en données, l’administration des taxes foncières repose sur la mise en œuvre de systèmes modernes de technologies de l’information et de la communication (TIC). Sur les 40 ou 50 dernières années, les études ont cependant montré que la cause principale de mauvaises performances fiscales réside dans la faiblesse de l’administration, en particulier les problèmes de compilation de données, de manque de transparence, de mauvaises méthodes de facturation et de recouvrement, et de faibles mises en application. Résumé du document de travail 88 par William McCluskey, Riël Franzsen, Mundia Kabinga et Chabala Kasese.