Résumé de recherche 72

L’argent mobile est largement considéré comme un outil puissant pour renforcer l’inclusion financière et, potentiellement, améliorer le bien-être économique des pauvres.

À mesure que le secteur de l’argent mobile, et son chiffre d’affaires, se sont développés, certains gouvernements ont de plus en plus comme un levier fiscal potentiellement pratique.

Les mesures fiscales qui en résultent sont souvent controversées et suscitent de vives critiques de la part de ceux qui craignent qu’elles ne compromettent la croissance des services financiers numériques.

L’étude de cas de l’Ouganda met en lumière un exemple intéressant de cette tendance et démontre l’importance d’une conception minutieuse de la politique fiscale.

Auteurs

Adrienne Lees

Adrienne Lees est chargée de recherche au Centre International pour la Fiscalité et le Développement, à l’Institute of Development Studies. Elle a été boursière de l’ODI, de 2017 à 2019, au département de la politique fiscale du ministère des Finances, de la Planification et du Développement économique en Ouganda. Au cours de sa bourse, Adrienne a été étroitement impliquée dans la recherche, le développement et la rédaction de la première stratégie de mobilisation des recettes intérieures de l’Ouganda.

Doris Akol

Doris Akol est conseillère principale en matière de politique et d’engagement pour le programme DIGITAX du Centre International pour la Fiscalité et le Développement. Elle jouit de plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la politique et de l’administration fiscales et a occupé divers postes au sein de l’Autorité fiscale ougandaise. Plus récemment, jusqu’en mars 2020, elle était commissaire générale et membre du conseil d’administration. Doris a également été membre du Conseil du Forum des administrateurs fiscaux africains (ATAF) de 2014 à 2020.
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