Résumé de recherche 132

Divers pays d’Afrique sub-saharienne travaillent actuellement sur la mise en place de stratégies visant à améliorer le respect des obligations fiscales par les particuliers fortunés (HNWIs). Ces contribuables ont souvent des relations politiques, tirent leurs revenus de multiples sources (qui peuvent être difficiles à identifier) et sont susceptibles de se livrer à des montages fiscaux complexes, voire à une évasion fiscale pure et simple.

Cette question suscite un certain intérêt au Nigéria, qui affiche l’un des ratios impôts/PIB les plus bas au monde (8,6 % en 2022, contre 14,8 % pour l’ensemble des membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et ne tire que 9,8 % de ses recettes totales de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). La fiscalité des particuliers fortunés au Nigéria a reçu relativement peu d’attention dans la littérature, bien que le Nigéria se classe au troisième rang du continent en termes de particuliers fortunés et compte 9 800 personnes dont la fortune nette dépasse 1 million de dollars américains. Garantir le respect des obligations fiscales par les particuliers fortunés pourrait rendre le système fiscal nigérian plus équitable et générer des recettes substantielles.

Basée sur des données recueillies en collaboration avec le Borno Internal Revenue Service (BOIRS) et lors d’un atelier réunissant des représentants de dix State Boards of Internal Revenue Service (SBIRS) différents (co-organisé par l’ICTD et l’African Centre for Tax and Governance), notre étude fournit une première série d’éléments d’analyse sur lesquels pourront s’appuyer les futurs travaux sur l’imposition des particuliers fortunés au Nigéria.

Résumé du document de travail no 188 de l’ICTD

Auteurs

Giovanni Occhiali

Dr Giovanni Occhiali is a Development Economist based at the Institute of Development Studies, where he works on a number of projects related to Tax Administration and Compliance, Tax and Governance and co-leads ICTD’s capacity building programme together with Dr Max Gallien. His research focuses on Sub-Saharan Africa, and outside of the field of taxation his main interests are energy economics and industrial policies. He holds a PhD from the University of Birmingham and prior to joining ICTD, he was a Researcher at the Fondazione Eni Enrico Mattei and an Overseas Development Institute Fellow at the National Revenue Authority of Sierra Leone.

Jalia Kangave

Jalia Kangave holds a PhD in Law from the University of British Columbia, and has over decade of experience in the fields of taxation, law, and international development. She previously served as the Principal of the East African School of Taxation in Uganda, worked as a tax consultant for PricewaterhouseCoopers Uganda, and was a Research Fellow at the Institute of Development Studies. Dr Kangave is the lead consultant for the International Centre for Tax and Development’s research programme on gender and taxation.

Hamza Ahmed Khan

Hamza Ahmed Khan is doing his PhD at the University of Toronto, focusing on the politics of taxing the wealthy in post-colonial states. At the International Centre for Tax and Development, he is the focal point for Taxation of the Wealthy.
This publication is also available in English
Télécharger
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.